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Optimiser l'utilisation de l'herbe...

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Des clés pour s’adapter au changement climatique et optimiser l’utilisation de l’herbe au printemps

Face à des étés de plus en plus chauds et secs, des leviers d’adaptation existent : une surveillance accrue des sommes de température et une sortie au pâturage plus précoce permettent d’optimiser l’utilisation de l’herbe au printemps.

 

Alors que les années se suivent et commencent à se ressembler en période estivale, les éleveurs sont amenés à exploiter l’herbe plus tôt en saison afin d’en tirer profit avant les coups de chauds et de secs.
La somme des températures, (200°C), est un élément primordial à prendre en considération car cela marque le début de redémarrage de la végétation et représente le meilleur moment pour l’apport d’azote. Pour vous aider le site : www.datenprairie.arvalis-infos.fr pour le calcul du 1er apport par rapport à votre localisation.
La mise à l’herbe est préconisée entre 300 et 400 °C, mais c’est bien la portance et la disponibilité de l’herbe qui doit déclencher la mise au pâturage.

 

Avec près d’un mois d’avance et une pluviométrie importante en période hivernale, le chargement doit être adapté afin de ne pas pénaliser le potentiel de la prairie. Cette précocité se répercute également sur le lâché au pâturage, ensilage, enrubannage, foin et sécheresse. Cette dernière oblige les éleveurs à nourrir les animaux en pâture durant l’été. Il est donc important de profiter de l’herbe au plus tôt et de prévoir un stock fourrager de 14 à 18 mois afin de ne pas pénaliser les performances des animaux.
Diminuer son chargement et adapter la conduite des parcelles en herbes dès la reprise de végétation permettent aux éleveurs de s’adapter au changement climatique.

 

Marie AUPRETRE et Cécile SIMOND
Chambre d’Agriculture des Ardennes pour le LBC CRIEL NPA